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XII
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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
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pro facto regni Romam mittendus est». On n'ignorait pas la faveur dont Lescot jouissait à la cour dé Henri IL Mais ce projet de mission à Rome était, croyons-nous, ignoré. On ne sait pas d'ailleurs s'il lui fut donné suite.
Lorsqu'il fut appelé à ce canonicat, Lescot n'avait pas encore reçu les ordres religieux. Au début de 1670, il figure encore parmi les chanoines diacres, et peu de temps après, le 5 avril de la même année, il est ordonné prêtre par l'évêque d'Avranches dans la chapelle de Saint-Denis-du-Pas. D'ailleurs, sa santé délicate semble avoir mis obstacle à l'accomplissement régulier de ses fonctions capitulaires. Si sa présence à plus de deux cent soixante séances a pu être constatée, on remarque qu'il manque constamment aux assemblées de 157 4, 15y5 et 1877. Il meur- dans sa maison canoniale le 10 septembre 1 5 7 8, laissant comme héritier de son canonicat et de sa demeure son neveu Léon Lescot.
On trouvera résumés plus loin ies faits notables de la carrière religieuse de Lescot. Dès 1567, l'affaiblissement de sa santé est prouvé par l'autorisation à lui accordée, sur avis du médecin, de manger de la viande. Il surveille, la même année, certains travaux de pavage et de conduites d'eau. Plus tard, en 1572, il est chargé de veiller à la restauration du mur de clôture du cloître du côté de la Seine. La permission de porter dans l'église l'habit et la fourrure des chanoines, qui lui est octroyée un mois à peine avant sa mort, semble encore un indice d'une santé fort ébranlée.
L'architecte du Louvre avait partagé son héritage entre ses neveux: Pierre Lescot, seigneur de Lissy; conseiller au Parlement, légataire de deux maisons à Paris, de 5oo livres de rente sur l'Hôtel de Ville et de pièces de terre a Gournay et à Sucy-en-Brie ; Claude Lescot, seigneur de Breulles, auquel était constituée une rente de 1,ooo livres avec une maison entre cour et jardin, enfin 5 arpents de vigne à Rueil; enfin Léon Lescot qui avait reçu le canonicat de son oncle et' la terre de Clagny. Tout semblait bien en règle, et pourtant des difficultés surgirent entre le seigneur de Lissy et Léon Lescot. On en vint aux procès, et Léon Lescot n'eut pas gain de cause.
Si les deux grands noms qu'on vieiit de citer occupent la place principale dans le chapitre consacré aux architectes, d'autres paraissent.dans leur voisinage sans trop de désavantage.
Peut-être les actes concernant Pierre Chambiges n'ajouteront-ils rien de particulier à sa biographie. La donation faite par Dominique de Cortone des parcelles de terrain lui appartenant le long du cimetière des Innocents
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